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Frédéric BARGY

Auteur et interprète

Comédien depuis 1996 Frédéric Bargy a été artiste associé depuis 2001 au « Bouffou théâtre » dirigé par Serge Boulier. Il y a été interprète dans différents spectacles jeunes publics et tout public, des salles des fêtes aux scènes nationales, en France et à l’étranger. Il a été associé à différentes aventures artistiques de la compagnie.





En 2009, il créé un projet personnel pour adultes, Othello j’aurai ta peau d’après la pièce de William Shakespeare.

Pour défendre la singularité de son univers artistique, il crée en 2013 « la Générale Electrique » compagnie de marionnette, théâtre et machines dont il est le directeur artistique. Il écrit, fabrique et crée un spectacle familial à partir de 6 ans Ulysse et Fils d’après l’Odyssée avec plusieurs collaborateurs artistiques dont, Sylvie Baillon et Joël Jouanneau. En 2014, il rencontre Ronan Baudry avec son envie de travailler sur les Oiseaux…

Un jour, à 13 ans, après avoir répété une année entière avec des copains Frédéric Bargy est monté sur scène et a joué au théâtre sans en avoir jamais vu de sa vie. Quand on est ado, on ne sait pas toujours ce qu’on fait. Mais c’est parfois ce qu’on fait de mieux. Le jour d’après, il a décidé.

Il a décidé, qu’il fallait décider de quelque chose de très important qui pouvait décider de sa vie. Ce jour là, il a décidé de quelque chose qu’il ne pouvait pas dire parce qu’il n’avait pas les mots. Pas les mots, parce qu’il était encore qu’un ado. Alors, il s’est réinscrit à l’atelier théâtre de sa ville pour continuer à décider de vivre ça. De vivre des mots qui décident de la vie des personnages et racontent des trajets. Il s’est réinscrit d’année en année jusqu’à la fin de sa vie d’ado.

Dans une vie parallèle, il a passé son Bac-d’abord. Son Bac-d’abord était un Bac d’abord technique, pneumatique, hydraulique et électrique. Parce qu’il avait été diagnostiqué fainéantique, comme élève. C’est ce qui arrivait aux fainéantiques, à l’époque. Les fainéantiques à l’époque, devaient faire du technique. Ça sert toujours le technique. Il se disait, en son cœur intérieur, que c’était de la matière utile qui pourrait se transformer un jour, la technique, dans son cœur.

Le jour d’après son bac-d’abord il a sauté sans filet, à pieds joints et le cœur léger. Rencontré des artistes, des façons de voir, des façons d’entendre, des façons de bouger dans l’espace, de raconter le théâtre des hommes, des différences. Pratiquer des théâtres différents avec des gens différents, des formations, stages. Toute curiosité étant bonne à prendre et à vivre. Il s’est professionnalisé. Un jour, sur terre, en direct, ce onzième jour sidérant de septembre, il a été engagé pour répéter une pièce de marionnette au « Bouffou Théâtre à la Coque ». Ce jour là, il a été sidéré, il a fait le lien, il a rejoint les deux parallèles qui lui avaient semblé couper sa vie en deux jusqu’ici. Il s’est assoupli. Il a fait le grand écart. Ce jour là, le onzième jour, tout devenait clair. La matière utile, technique et le théâtre des mots s’étaient solidifiés, comme précipités chimiquement en formant devant lui un théâtre synthétique : le théâtre de marionnette. De la matière et des mots.

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